À voir les jugements d’innocence et la prévalence des agressions sexuelles sur les femmes (87% des victimes sont de sexe féminin) on croirait que leur corps est considéré comme un territoire à posséder. On peut le détruire avec un bulldozer, défaire le paysage puis se payer un avocat dispendieux et on s’en tirer assez facilement. L’éco-féminisme en parle depuis longtemps; de ce rapport entre femme et territoire.

On doit s’attaquer au statut quo. Point final. Les racines de la crise climatique reposent sur le colonialisme et le capitalisme. Deux systèmes qui vivent de l’oppression de certains groupes. Les gouvernements Legault et Trudeau ont toutefois peur de s’attaquer à ces systèmes car ils en profitent allègrement depuis des décennies. C’est pourquoi chacun.e d’entre nous peut faire pression pour exiger que la justice climatique soit au cœur des mesures vertes.

Comment vivre dans un monde sans art, sans (en bon français) péter au frette ? Depuis les églises sont fermées je vais prier au Costco. Depuis que les salles de spectacle sont fermées je vis ma catharcis en me faisant épiler les sourcils au Yves Rocher. La douleur de se faire arracher un poil me ramène à la vie. Cherche moi pas, depuis que les musées sont fermés je m’émerveille devant un morceau de linge de la Baie. On trouve la beauté où on peut. On trouve le sens dans une couple de déchets cute.

1 personne sur 3 dans le monde n’a pas accès à l’eau potable. Alors qu’au Québec, les québécois.e.s consomment quotidiennement l’équivalent de cinq piscines hors terres en eau potable ! Comment diminuer notre consommation d’eau collective ? Ça commence par chacun.e d’entre nous. Voici quelques trucs.

Joyce

je m’excuse pour le déni

pour la peur d’un mot

«systémique»

petit mais si puissant à la fois

parce qu’il commande que le système doit changer

sans le «systémique»

on se cache derrière le bon vouloir individuel

on n’est pas tenu de passer des paroles à l’action